Forkflow, écosystème : Entre Google et Apple, j’ai choisi

Entre Google et Apple pour le workflow d’un métreur, d’un chargé d’affaire ou même d’un expert en bâtiment, j’ai choisi. Entre les deux écosystèmes je vous dis mon ressenti au quotidien. Pourquoi cette marque plutôt qu’une autre, et mon avis définitif sur le sujet.

Entre ces deux monstres du numérique, j’ai fait mon choix et sans suspens, c’est Google qui remporte la palme. Du moins pour nos priorités du bâtiment, pour nos métiers singuliers, et pour nos besoins.

 

 

Avant propos

Si durant des années Apple était synonyme de simplicité de prise en main, et bien ce temps est révolu. Car oui, il s’agissait de le comparer au géant Microsoft, avec qui tout était extrêmement compliqué et c’est vrai. Mais comparer la marque à la pomme avec Google se joue sur un tout autre registre. Car aujourd’hui, force est de constater qu’Apple est à Google, ce que Microsoft était à Apple. La pomme n’est plus detenteresse du monopole de l’ergonomie, et je dirai même qu’elle se place aujourd’hui très loin derrière l’autre géant de la Silicon Valley.

Rien ne va plus, du moins pour Apple.

Être productif quand on est chargé d’affaire, métreur, ou expert en bâtiment passe par les outils numériques qui sont mis à notre disposition :

• Smartphone.
• Tablette.
• Prise de mesures.
• Logiciel de métrage ou de rapport.
• Espace de stockage.

 

Dans cet article, je ne reviendrai pas sur les logiciels de métrage ou de devis car j’ai déjà longuement abordé le sujet. C’est également le cas pour les outils de prise de mesure, dont le seul efficace demeure le télémètre laser. Le LiDar étant un gadget non pertinent. Là aussi, j’ai rédigé plusieurs articles que je vous invite à lire via la barre de recherche du site.

Il nous reste donc le smartphone, la tablette, et l’espace de stockage. Ces 3 points sont primordiaux, et même si je demeure un adepte de l’Ipad, pour tout le reste je suis désormais acquis à Google. Les raisons sont nombreuses, et je vous en parle aujourd’hui.

 

En attente d’une vraie tablette concurrente de l’iPad

En ce qui concerne la tablette, je reste donc sur l’iPad Pro car pour la prise de note et le côté intuitif, l’iPad demeure à ce jour inégalé. Ceci étant dit, il n’est pas exempt de tout défaut et le plus important d’entre eux étant l’export des notes, qui se traduit parfois par du chinois pour les interlocuteurs.

La Pixel Tab de Google semble être un bon produit mais il ne correspond en rien aux attentes d’un expert en bâtiment ou d’un métreur. Je pense donc très clairement que c’est le seul « vide technique » que Google n’a pas encore comblé. Espérons que les années qui viennent voient naître un véritable Pixel, extension du Pixel Pro que j’utilise, mais sous format tablette en 12 ou 13 pouces.

Ce n’est donc pas sur ce point qu’on jouera le match entre les deux géants.

 

Les écosystèmes de google et de Appel : en bref

Mon stuff personnel pour mes reconnaissances chantier :

• iPad Pro 12.9 (5eme génération) pour la prise de note doté de la puce M1.
• Pixel 9 Pro XL pour usage smartphone et prises de photos et vidéos.
• Suite logicielle Google : Sheets, Agenda, Meets, etc.
• Drive étendu 100 GO chez Google.

 

Le workflow et la compatibilité système

1 fois sur 2, mon métrage en relevé au stylet sur Note (Apple), ne peut pas être lu par mes interlocuteurs. Allez savoir pourquoi ? Alors même que je trouve cette application comme étant la plus efficace actuellement pour un métreur ou un expert, cette dernière devient stressante quand on se rend compte qu’elle est illisible pour le client ou le donneur d’ordre. Bref, un bien pour un mal.

Les applications Apple sont des applis tellement « propriétaire » que Apple se clive lui même, dans son monde, en se désintéressant des autres utilisateurs : Pas cool.

Les applis, notamment en bâtiment, sont plus nombreuses que sur Android, mais ne servent absolument à rien si votre client n’est pas chez Apple. Un flop sur toute la ligne. Cet « écosystème » se met lui même à la marge, et la marque a tout à y perdre.

 

Le drive de Google : Ça change tout

Je mitraille, et je ne m’inquiète plus du stockage.

Le Drive de Google est sans aucun doute possible mon point de bascule, après l’achat du Pixel. 15 GO gratuits, avec une simple adresse Gmail, alors que la Pomme nous en offre 10.

C’est donc 50% de plus que le concurrent, il faut le noter.

Certes, si comme moi vous utilisez votre Gmail pour votre activité professionnelle, alors vous allez rapidement être saturé, en mails, documents, photos, Sheets, etc.

Mais Google One propose une offre pour laquelle j’ai été bluffé, et qui ne laisse aucun doute quant à sa pertinence. A 1.99 euros TTC par mois les 100 GO, on se hisse très très loin devant Apple en termes de rapport coût/GO et pour 2.99 euros c’est encore plus confortable.

L’avantage de cette option, et je vous en ai déjà parlé dans un précédent article, est que vous avez votre « disque dur » dématérialisé en permanence sous la main, où que vous soyez.

 

Consulter les tarifs du Drive de Google.

 

Le Cloud de Apple toujours à la traîne

L’offre de Apple pour son cloud (Icloud +) est sensiblement similaire à celle de Google One, mais pour un petit besoin quotidien, il faut choisir entre 50 GO (parfaitement inutiles quand on connait la gourmandise des photos Apple) ou la solution à 200 GO cette fois ci trop importante pour mon usage et mon workflow. Un disque dur externe SSD miniature fait très bien l’affaire passé les 100 GO. Apple tente donc de se démarquer de Google mais cette tentative est stérile, et sans intérêt.

Consulter les tarifs des services Icloud.

 

Le grand comparatif

Fonctionnalités

 

Compatibilité

 

Les photos, de plus en plus lourdes

Les photos sont de plus en plus lourdes, mais quel en est réellement l’intérêt pour nous, dans le bâtiment ?

Aucun. 

Mis à part des expertises très pointues que je réalise parfois, ou bien des expertises et métrages à distance, les gadgets que proposent les marques et qui alourdissent les photos ne me sont d’aucune utilité. Le « Live » de Apple en est le plus bel exemple, cela ne sert à rien, et c’est coché par défaut sur tous vos appareils !

 

Le live est une courte animation qui débute peu avant la prise de vue. Cela alourdit les photos et grignote lourdement l’espace de stockage.

 

Pire, le désactiver est un vrai parcours du combattant. C’est une hérésie, qui va blinder votre mémoire interne en 2 semaines de métrage seulement.

Nous avons besoins de photos nettes, précises, et peu gourmandes en place (en MO). Dans cette catégorie, le Pixel 9 Pro surpasse absolument tous ses concurrents : c’est sans appel !

Attention, Google semble également s’engager sur cette voie (Top Shot) et je déconseille très clairement cette fonctionnalité qui est totalement inutile. En revanche, sur le Pixel Pro, la fonction se désactive naturellement la plupart du temps (mode auto par défaut). Elle n’est donc pas envahissante comme l’est le live de Apple.

Chez Apple, c’est la croix et la bannière pour désactiver la fonction qui revient, systématiquement, en mode « je m’impose » à chaque mise à jour. Une plaie !

Ce seul petit « détail », m’a définitivement fait fuir l’option IPhone. Le Pixel se débrouille bien mieux, et demeure moins invasif.

Nous ne sommes pas des vidéastes, nous sommes des experts du bâtiment. Inutile d’avoir des fonctions dont aucun d’entre nous ne se sert et qui alourdissent notre workflow.

 

Le coût des deux solutions : Entre Google et Apple

 

Le stockage externe et le drive

Pour le stockage externe, je vous renvoie à mon article en lien ci-dessous. Mais pour le Drive, ou le Cloud, la bataille est rude. Les deux leaders du marché offrent de belles propositions, mais là encore, Apple foire absolument tout alors que Google reste simple, et sommaire.

Comme pour cette ignominie qu’est le Live en photo, le Icloud s’impose. Partout, tout le temps, et sans rien demander. Avec Google, on a le choix : C’est moi qui décide si j’exporte sur le Drive ou non. Ce côté peu invasif de la marque me convient.

Seul bémol, et là je mentionne le stockage externe, les disques durs sont parfaitement reconnus sur le Pixel mais il faut aller dans « files » pour faire des copier coller. Bon, quand on à compris ça, le reste roule parfaitement. Une option accessible directement depuis la gallerie serait un vrai « plus ».

Mis à part ce détail, les deux solutions qu’offrent les deux marques se tiennent en terme de reconnaissance des stockages externes, mais la solution dématérialisée revient encore une fois au bénéfice de Google qui gère bien mieux son Drive que Apple ne gère son Icloud.

Pour les tarifs, et pardonnez moi le jeu de mot, y a pas photo. Google arrive en tête.

 

Lire mon article sur le stockage externe des photos de reconnaissance de chantiers.

 

Le Pixel ou l’Iphone ?

Entre les deux, mon cœur ne balance absolument plus. Les Pixels de Google sont largement au niveau en ce qui concerne nos métiers : Des photos de chantier. Dans ce domaine, le Pixel 9 Pro XL fait des merveilles et sa simplicité d’utilisation augmente considérablement ma productivité.

 

Le LiDar dont est équipé l’Iphone est un gadget, et si vous espérez réaliser vos métrages avec ce dernier vous risquez d’être déçu. Pour rappel, l’iPad Pro en est équipé et la prise de mesure s’avère anecdotique tant l’opération est laborieuse et le résultat peu fidèle à la réalité.

 

Lire mon article sur le Pixel 9 Pro de Google.

 

Les accessoires des deux écosystèmes

Même si nous parlons productivité et travail dans ce dossier, il convient d’évoquer les accessoires annexes qui composent chaque écosystèmes. Sans mystère, il s’agit de la montre connectée et des écouteurs.

 

Sur ces deux points, je vous donne un point de vue sommaire car je viens juste d’acquérir les Google Buds Pro de 1ère génération, et que je n’ai toujours pas saisi l’utilité d’une montre connectée.

Seule chose que je peux affirmer, les Google Buds Pro fonctionnent évidemment à merveille avec le Pixel 9. Et croyez moi, je suis extrêmement exigeant sur la qualité du son. Mais ce serait mentir que de vouloir comparer car je n’ai jamais utilisé les Air Pods de Apple. En revanche, comparé aux Audio Technica que j’avais jusqu’à présent, « y a pas photo » ! Les écouteurs de Google sont plusieurs crans au dessus et ce, sur tous les aspects.

 

Nota : j’ai acheté les Google Buds pro 1. Oui, je suis vintage mais ça marche parfaitement. A 78 euros, j’aurai eu tort de m’en priver.

 

Pour la montre connectée, ultime gadget à mon sens, il paraît évident dorénavant que si je devais passer le cap de l’achat, je resterai dans l’écosystème Google qui ne me déçoit pas. La marque à la pomme étant selon moi aujourd’hui totalement surfaite du fait qu’elle mise sur des accessoires peu utiles, à des tarifs prohibitifs (voir le prix du clavier pour l’iPad).

En conférence, je n’ai même plus besoin de la Chromecast, je peux désormais diffuser tous mes cours, mes contenus, et mes vidéos sur n’importe quel support. Google à fait très fort sur ce point, et je n’ai jamais été pris en défaut. J’ai toujours ma Chromecast, mais je vous avoue qu’elle ne m’est plus du tout utile. La boucle est bouclée.

 

Conclusion

Pour conclure ce dossier, et dans le but de vous épargner du temps et de l’argent, mon point de vue est on ne peut plus clair : Les services de Google One sont aujourd’hui très largement plus pertinents que ceux de Apple. Que ce soit en dématérialisé, ou en produit physique.

 

Merci pour vos lectures et bon chantier.

Serge USTUN.