Retrouvez ici tous les termes du bâtiment qu’on ne connait jamais et qui sont systématiquement source d’incompréhension.
Nous tenterons d’aller dans le détail pour chaque élément de ce glossaire au fur et à mesure de l’écriture des articles ayant attrait aux termes ci dessous.
Lettre A:
Arc en plein cintre : (Maçonnerie / Menuiseries) L’arc en plein cintre désigne une « ouverture » avec un arc de courbure parfait, reproduisant un demi cercle. Ce type d’ouverture concerne la maçonnerie mais également la menuiserie. On parle alors de fenêtre ou porte fenêtre en plein cintre. Lire le dossier sur l’arc en plein cintre.
Arc surbaissé : (Maçonnerie / Menuiseries) L’arc surbaissé est un proche parent de l’arc en plein cintre. Il concerne les ouvrages de maçonnerie, comme les ouvrages de menuiserie. Contrairement à son cousin, le plein cintre, l’arc surbaissé design un cercle imparfait chapeautant une ouverture en linteau, avec un rayon de courbure non constant. Lire le dossier sur l’arc surbaissé.
Lettre B:
Bagar : (Plâtrerie) Enduit projeté, gouttelette.
BPU : Bordereau de Prix Unitaire plus souvent au pluriel : Bordereaux de Prix Unitaires. (Article associé)
Boucharder: (Maçonnerie) Action de structurer le mortier avec un motif pour éviter que ce dernier soit glissant. En général les seuils de portes, les glacis. Il existe un rouleau à boucharder.
Certains marteaux aux embouts en épine sont également appelés marteau à boucharder. Ils permettent de « piquer » un revêtement par exemple.
Lettre C:
Cache moineau : Autre nom donné à la sous face de toit en dépassée de toiture. Sous passe de toiture.
Calendrite : (Etanchéité) Rouleau ou bardeau d’étanchéité pour toiture (généralement). Le terme est très utilisé dans le sud de la France.
Chapelle: (Charpente) Évidement dans le bois plus large que le tirefond sur quelques millimètres de largeur et d’épaisseur afin que la tête du tirefond soit empochée et qu’elle ne dépasse pas de la pièce de bois. Confusion avec : Avant trou ou pré-perçage.
Clous scandinaves : (Charpente) Platine métallique crantée permettant l’assemblage de deux pièces de bois (exemple les connecteurs de fermette).
Coyau: (Charpente) Pièce de bois positionnée en bas de pente (sablière, dépassée de toit) faisant relevé et cassant l’angle de pente (forme caractéristique, dans les régions froides/neige).
Lettre D :
Descente de charge : (Ingénierie / Structure) L’ensemble des forces (poids) exercées par les matériaux, structures, exploitation et intempéries sur chaque élément structurel du plus haut, vers le plus bas. Exemple : Force exercée sur les fondations pour en calculer le dimensionnement. (Article associé : La descente de charge).
Lettre E:
Ecoinçon : Parties latérales d’une ouverture sur un élément en élévation. Généralement en encoignures. Exemple sur un mur de 3 mètres avec une porte de garage de 2.40 mètres : Les deux petits « bouts » de murs de part et d’autre sont les écoinçons.
Encluseau: (charpente) Pièce de bois (en général) placée en bas de pente au nu intérieur de la maçonnerie entre 2 chevrons. Permets de fermer le bas de pente. Parfois les encluseaux sont maçonnés (planelles de 10 CMS.)
Etançonnage : Action d’étayer. Synonyme d’étayage.
Lettre F:
Fiches / contre fiches:
- Menuiserie: synonyme de gonds, paumelles
- Charpente: éléments en diagonale reliant l’arbalétrier à l’entrait.
Lettre G:
Gifler: (Maçonnerie) Action de projeter manuellement (à la truelle) un mortier plutôt liquide sur de la vieille pierre afin que le mortier pénètre les joints. Consolidation du bâti ancien.
Lettre J:
Jacobine: (Charpente) Elément de toiture en élévation de type Lucarne. Pénétration de toiture. Lucarne à deux pans. Voir l’article ici
Lettre L:
Lambrequin: (Menuiserie) Pièce de bois ou plus souvent d’acier, en imposte au dessus d’une menuiserie allant jusqu’au linteau.
Larmier : (Couverture, Zinguerie, Menuiseries) Pièces ou profilés en zinc, aluminium, galvanisé ou PVC qui permet d’assurer l’étanchéité à l’eau (eaux pluviales). Lire mon article qui traite du larmier.
Linteau : (Architecture) Elément en bois, pierre, béton ou en acier permettant d’assurer la descente de charge des matériaux au dessus d’une ouverture dans un mur. Il permet d’ouvrir un mur porteur (ou non porteur) pour accueillir une menuiserie ou pour laisser un passage libre. Accéder au dossier : Le linteau. / Voir aussi : Le prélinteau.
Lucarne de toit : (Architecture) Elément de charpente ou maçonné venant en saillie d’un versant de toiture pour accueillir une menuiserie en combles aménagés. Voir également : Jacobine, chien assis, lucarne pendante. Article associé : Les lucarnes de toit.
Lettre M:
Maigre: (Maçonnerie) Béton ou Mortier faiblement dosé en ciment et en eau. Chape maigre sous carrelage par exemple, ne servant qu’à niveler avec un moindre coût.
Manon couvert: (Couverture / Régional) Brique plate hourdie entre chevron sous tuile.
Moiser (moisé): (Charpente) Technique de consolidation de pièces de bois. Moiser est l’action de prendre une pièce de bois entre deux autres pièces parallèles. Exemple: Moiser une poutre fléchie pour la renforcer.
Lettre N:
Noulet: (Charpente) terme très rare. Un noulet peut être assimilé à une noue. Cependant la noue est complète sur un pan de toiture alors que le noulet ne l’est pas. C’est donc une petite noue (exemple pour une jacobine).
Lettre P:
PST: (Couverture) Plaque support de tuile, ou plaque sous tuile. Souvent utilisée sur les bâtiment agricoles ou industriels. Plaque en fibre (attention selon l’année peut contenir de l’aimante) / ondulée / pose de panne à panne pour de grands franchissements sans litelage ou chevronnage intermédiaire. Relativement économique. Mot associé : ETERNIT.
Pureau: (Charpente / Couverture) Distance séparant 2 points d’appuis d’une tuile. Distance entre deux liteaux, réglable ou fixe. Permet de définir la pose et le réglage des liteaux.
Lire mon article sur le pureau
Lettre Q:
Queue d’aronde: (Charpente) Coupe réalisée sur 2 pièces de bois afin de les assembler. Proche d’un tenon mortaise. Technique d’assemblage également utilisée en menuiserie. Consulter mon article sur l’assemblage en Queue d’aronde.
Lettre R:
Rampanage: (Maçonnerie) L’action de rampanage est le fait de combler les vides (manques) laissés par l’appareillage en pignon lors du coulage des arases rampantes.
Ravoirage: (Maçonnerie) Chape maigre et fine (5cms) permettant de sceller le carrelage sans colle et accessoirement de faire passer les réseaux EC/EFS et ELEC entre la dalle de compression et le revêtement définitif. (Lire l’article sur le ravoirage).
Refend : (Maçonnerie / Architecture ) : Mur de refend / Un mur de refend est un mur porteur qui permet de reprendre et répartir les charges appliquées aux murs périphériques d’un bâtiment en multipliant les courants de descente de charge. Il peut être perpendiculaire ou parallèle aux murs périphériques. Il doit être « fondé ». Lire l’article sur le mur de refend.
Rejingot: (Maçonnerie / Menuiserie) Pièce maçonnée faisant relevé au droit du talon de la menuiserie, réhausse de la pièce d’appui (essentiellement pour les fenêtres). Permet d’assurer l’étanchéité à l’eau.
Lettre S:
Sabot de porte: (Menuiserie) Petite pièce de bois taillée en biseau qui se situe au droit du dormant et fais jonction avec la plinthe.
Sauterelle: (Charpente / Outil) Fausse équerre de charpentier.
SPEC: (Carrelage, étanchéité) Système de Protection à l’Eau sous Carrelage. (Article associé : Le SPEC d’étanchéité).
Lettre T:
Tabatière : l’ancêtre de la fenêtre de toit. En acier peu épais, avec un vitrage cathédral ou opaque, souvent jointé sans parcloses. Mot associé : Velux.
Lettre V:
Voutain: (Maçonnerie) plafond souvent composés d’IPN très fins, et de brique posée en voûte : Lire mon article sur le voûtain.