C’est avec un grand professionnalisme que la société SELFBETON me répond suite à la parution de mon article sur les distributeurs automatiques de béton.
Je suis très enthousiasmé par cette approche constructive et ce retour qui permettra au lecteur de mieux connaître l’enseigne d’une part, et surtout d’apporter à notre connaissance des détails supplémentaires que je juge pertinents.
Je vous livre donc le retour de SELFBETON, et je les remercie de leur participation active au corpus de connaissance que Monbatiment.fr se propose d’offrir au lecteur, tant pour les utilisateurs que pour les éventuels investisseurs qui seraient séduits par le procédé.
Lire mon article sur le principe du distributeur automatique de béton.
Retour de SELFBETON en complément de l’article
« Nous avons lu avec grand intérêt votre article concernant les distributeurs automatique de béton. En tant que leader dans le développement de distributeurs automatiques de béton en France et pionnier dans l’innovation des services associés, nous souhaitons vous apporter quelques précisions importantes.
Avec plus de 200 installations réalisées en seulement trois ans, notre société SELFBETON connaît un succès grandissant auprès des professionnels du BTP.
Il est important de souligner que ces distributeurs automatiques ne sont en aucun cas en concurrence directe avec les centrales à béton traditionnelles. Au contraire, ils offrent une solution complémentaire en répondant à une demande non satisfaite : la fourniture de petits volumes de béton, souvent en dessous de 500 litres.
Les professionnels, souvent confrontés à des horaires restreints dans les centrales, trouvent en SELFBETON une solution accessible, notamment en dehors des heures d’ouverture classiques, comme les après-midis ou les week-ends.
Notre ambition est de déployer ces distributeurs automatiques sur l’ensemble du territoire. Avec une cadence de 1 à 3 machines produites et installées chaque mois en France ceci constitue déjà un véritable exploit pour une PME fondée en 2021.
Nous avançons à un rythme soutenu, mais le maillage prendra encore un certain temps avant de pouvoir offrir ce service uniformément sur le territoire Français.
Ces installations sont opérées par des investisseurs indépendants, qui, au lieu de choisir des activités plus traditionnelles comme les stations de lavage, ont opté pour ce concept innovant et rentable. Le succès de ce modèle est confirmé par le fait que plusieurs de nos investisseurs initiaux ont déjà renouvelé leur confiance en installant de nouvelles machines.
Dans les zones où le maillage SELFBETON est bien établi, nous observons une adoption croissante de nos distributeurs comme solution de référence pour l’achat de béton prêt à l’emploi en petite quantités. Les utilisateurs, professionnels comme particuliers, intègrent désormais SELFBETON dans leur routine de chantier.
Enfin, notre plateforme « chronobeton.fr » permet à quiconque de commander son béton en ligne, dans n’importe quel distributeur du réseau, et de venir le retirer de façon autonome.
Cette plateforme de vente permettra à terme au client d’acheter du béton en petite quantité directement livré sur son chantier, le développement de cette option est actuellement en cours de développement. Nous restons à votre écoute pour toute question complémentaire. »
Je vous invite à découvrir la plateforme en ligne de SELFBETON : Chronobeton.fr.
Une opération qui semble donc pérenne : Mon appréciation
C’est concis, c’est clair, et c’est simple.
Cette réponse apportée par l’industriel vient donc élargir mon raisonnement initial et permet de dégager quelques éléments intéressants.
En chiffres, la progression semble vraiment intéressante. Déjà 200 installations actives et SELFBETON précise qu’une à trois installations supplémentaires sont produites en France chaque mois.
Comme je l’évoquais dans mon précédent article, les centrales à béton traditionnelles ne sont donc pas en concurrence directe avec les distributeurs automatiques de béton, mais il est question de complémentarité avec ces dernières.
Le maillage va donc légitimement s’étoffer et je vois cela d’un assez bon œil, notamment pour la tranche des « autoconstructeurs » qui nous lisent, et pour qui j’imagine que ce service peut être bénéfique.
D’un point de vue « consommateur » ou « artisan » (hors maçons qui sont déjà équipés pour réaliser leur mélange eux-mêmes), je pense donc clairement qu’il y a là une niche d’un grand intérêt. Je songe également aux différentes équipes techniques municipales qui peuvent trouver dans ce service un formidable outil.
Enfin, et je ne le répèterai jamais assez, le gros avantage du distributeur automatique de béton est de fournir un mélange parfaitement homogène, donc parfaitement fiable.
Comme le montre la photo ci-dessus, une centrale de distribution automatique de la marque est basée à Montélimar, j’irai donc faire une visite de l’automate et découvrir le procédé dans le détail.
La cible des investisseurs, un postulat pertinent
La cible des investisseurs semble pertinente. Il est vrai qu’investir dans un distributeur automatique de béton est moins en tension que les stations de lavage dont nous sommes déjà à la limite du surnombre !
En terme d’offre, cela paraît donc très pertinent.
Il s’agit de pousser plus loin la réflexion et notamment sur le plan financier, investissement et retours sur investissement. Hors, nous sortons clairement de mon champ d’expertise qui se limite aux techniques du bâtiment.
Par conséquent, le plus simple est encore de contacter les principaux intéressés et preuve en est, ils sont à l’écoute. Je vous renvoie vers la page de contact de la société SELFBETON et si toutefois vous venez à concrétiser un projet, le magazine sera là pour appuyer cette initiative.
NOTA : Je note simplement que selon SELFBETON, le seuil de rentabilité débute à 3 ou 4 m3 / Jour, et je pense que ce seuil doit être très largement dépassé dans n’importe quel point de vente. Cela parait intéressant.
Découvrir le modèle économique de SELFBETON.
Merci pour vos lectures et merci à la société SELFBETON pour ce retour très constructif.
Bon chantier.
Serge USTUN.