Autoconstruction de maison en bois : Le nouveau challenge.
La maison bois se présente comme la plus appropriée pour l’autoconstruction, est c’est vrai.
L’autoconstruction est, de très loin, le sujet le plus en vogue actuellement, au coude à coude avec le photovoltaïque et l’autonomie énergétique. Et pour cause, c’est généralement le même public qui s’intéresse aux procédés constructifs « hors cadre ».
Dans ce domaine, la maison bois est sans aucun doute en tête de choix des autoconstructeurs. Focus sur une pratique longtemps marginale, qui tend à devenir la norme.
Autoconstruction : Maison en bois en tête de liste
YouTube, forums, sites spécialisés : La maison bois est sur toutes les lèvres. En particulier lorsqu’il s’agit d’une autoconstruction.
Dans sa variante « ossature bois », dont je suis personnellement un actif promoteur, la construction bois semble vouloir s’adresser directement à un public ciblé : Les autoconstructeurs.
Ce domaine, vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement, je l’affectionne particulièrement. Je ne peux donc que vous encourager dans votre projet.
Mais il y a un « mais ».
Vous encourager ne signifie pas vous pousser à faire n’importe quoi. Dans le chapitre suivant, vous trouverez donc un petit questionnaire de qualification, bien utile pour éviter les choix trop hâtifs.
L’ossature bois est le meilleur compromis pour réaliser sa maison en autoconstruction.
Inutile ici de vanter les mérites d’une construction en ossature bois.
Ce système constructif a très largement prouvé ses nombreux avantages, et plus particulièrement son efficacité en matière de consommation d’énergie. Or, il semble attirer de plus en plus un public d’autoconstructeurs, habiles bricoleurs ou passionnés.
Construire sa maison soi-même n’est-il pas l’acte le plus naturel et légitime ? Assurément.
Mais l’ossature bois n’arrive pas en tête de liste sans raison. Les chantiers sont « secs », ce qui signifie que la plupart des matériaux utilisés ne sont pas produits par mélange (en dehors de la dalle et des fondations).
Les chantiers secs permettent de :
- Pouvoir travailler quel que soit le temps (pas de temps de sèche, pas de problème de liant hydrophobe, été comme hiver)
- Pouvoir travailler à son propre rythme (pas d’obligation de se presser, la toupie n’attend pas à l’entrée du chantier)
- Maitriser les phases d’assemblages
- Garder un chantier propre et très peu accidentogène
- Fabriquer « hors site » et se faire livrer sur chantier
L’ossature bois se révèle comme étant un procédé particulièrement pertinent en terme d’autoconstruction. C’est la méthode constructive la mieux adaptée.
Qui peut se lancer dans l’autoconstruction d’une maison en bois ?
Quand j’ai décidé d’écrire cet article, je souhaitais être le plus pragmatique possible. J’ai construit plusieurs dizaines de maisons, en maçonnerie ou en bois.
Ci-dessus : Construction en bois qui nécessite une maîtrise de l’exécution parfaite. Crédit photo : S.USTUN.
Je connais, par conséquent, très exactement les points singuliers qui peuvent engendrer des difficultés.
Avant de vous lancer, reprenez cette liste, et cochez les cases que vous « maîtrisez » :
- Avez vous du matériel et de l’outillage pour le gros œuvre ?
- Pour le second œuvre ?
- Savez vous implanter une maison ?
- Vous sentez vous capables de couler des fondations et de réaliser un dalle ?
- Connaissez vous les règles de dimensionnement des ouvrages bois ?
- Maîtrisez vous les techniques de coupe et débits du bois ?
- Connaissez vous les différentes techniques d’assemblage du bois ?
- De combien de temps disposez vous pour mener à bien votre projet ?
- Avez vous les fonds propres ou attendez vous un prêt bancaire ?
- Envisagez vous de revendre ?
Deux choix pour l’autoconstruction :
Choisir d’autoconstruire sa maison en bois ne signifie pas devoir tout réaliser soi-même.
Plusieurs possibilités s’offrent à l’autoconstructeur et nous allons les passer en revue. Gardez cependant à l’esprit que toute construction, même en ossature bois, nécessite des fondations et une dalle (hors plancher bois en caisson, sur pieux).
Il sera donc nécessaire de répondre aux choix n° 1 à 4 du questionnaire précédent, pour définir qui sera en charge de l’incontournable lot maçonnerie.
NOTA : Une autoconstruction ne vous dispense pas de réaliser les études techniques nécessaires à toute construction.
Ci-dessus : La construction bois est très exigeante, il est nécessaire de faire les meilleurs choix techniques. Crédit photo : S.USTUN.
La maison bois en kit :
Comme son nom l’indique, la maison bois en kit est fabriquée chez un industriel, ou en atelier par un artisan qualifié. Elle est ensuite livrée sur site, afin d’être assemblée.
C’est la technique de fabrication appelée « hors site ».
Cette méthode tend à se généraliser, notamment pour les petites et moyennes surfaces habitables. Je vous renvoie à mon article sur les studios de jardins.
Commander une maison bois en kit est selon moi un véritable atout, lorsque vous ne vous sentez pas de réaliser des plans d’exécution, et que vous ne maîtrisez pas les techniques de coupes et d’assemblages.
Cela sécurise votre projet.
En revanche, vous perdez le « charme » et les fondements même d’une autoconstruction.
L’avantage « certain » de commander une maison bois en kit est qu’elle sera nécessairement passée en bureau d’étude (choix n° 5 du questionnaire).
Cette étape vous soulage des nombreuses erreurs de dimensionnements, d’entraxes, de choix des sections de bois adaptées.
L’assemblage se fait sur des tables de montage, lors d’une fabrication en usine. Les tables de montage permettent un assemblage parfaitement plan, et parfaitement à l’équerre.
Cette étape est importante pour la bonne tenue des ouvrages bois dans le temps. Sur chantier, il est rare de disposer d’une table d’assemblage, ce qui peut engendrer des vissages « forcés », mal équerrés (choix n° 6 du questionnaire).
Vous l’aurez compris, la fabrication d’une maison en bois « hors site » garantit une construction plus règlementaire, et plus soignée qu’une fabrication sur site. Cependant, c’est plus cher !
En outre, la maison bois en kit vous permet de demander une « garantie » fabricant, voir même une garantie décennale, même si c’est un non sens.
Lire mon article sur le groupe POBI, fabricant de panneaux ossatures bois.
La fabrication sur site :
Dédiée aux plus aguerris, la fabrication sur site nécessite toutes les compétences que vous avez certainement coché, dans le questionnaire plus haut. C’est le stade ultime de l’autoconstructeur.
Réaliser sa maison de A à Z.
Ci-dessus : Serge USTUN (le rédacteur du magazine) en train d’aider un autoconstructeur sur la réalisation de son projet. Crédit photo : S.USTUN.
Autoconstruire c’est découper, assembler et lever chaque élément d’une maison. C’est donc ici que l’autoconstruction prend toute sa dimension et son sens profond. Si vous avez coché toutes les cases du questionnaire, allez y !
Je passerai sur les questions évidentes de qualification, d’outillage et d’espace de travail adapté pour en venir à l’essentiel : La garantie.
La fabrication sur site vous donne la liberté et la maîtrise totale de votre projet. Ce « don » vient avec une épée de Damoclès sur la tête, celle de l’assurance construction.
Aucun assureur n’acceptera de garantir une maison réalisée en autoconstruction et fabriquée hors site. Car dans ce cas précis, il y a concentration de toutes les responsabilités sur un seul individu : Vous !
- Maitrise d’œuvre
- Respect des règles de l’art (structure et pérennité de l’ouvrage)
- Risque de malfaçons
- Risques liés aux éléments externes tels que les insectes xylophages, mauvais traitement des bois, etc.
Ce « hic » de l’autoconstruction (valable y compris pour les maisons traditionnelles) vient cocher les cases n° 9 et 10 du questionnaire.
L’autoconstruction d’une maison en bois sur site, de A à Z, vous oblige à maîtriser les phases de conception (ce que vous déléguez dans le cas d’un kit). Croyez moi, une maison en bois est bien plus exigeante qu’une maison de maçon en terme de fabrication.
Si vous ne maîtrisez pas la phase conception, oubliez votre projet.
Hors site ou sur site, comme je l’ai évoqué plus haut, il est nécessaire de bien appréhender les lots qui ne concernent pas directement l’ossature bois.
Ces lots ne sont pas délocalisables et sont tout aussi importants que la maison elle-même. Il s’agit essentiellement du gros œuvre terrassement et maçonnerie.
Ci-dessus : Belle construction « in situ » nécessitant de solides connaissances en charpente. Crédit photo : S.USTUN.
Le dépôt de permis : L’incontournable étape
En tant qu’autoconstructeur, vous devrez réaliser vous même les démarches administratives obligatoires : Le dépôt de permis de construire.
Ce dernier semble insurmontable pour beaucoup, cependant il n’y a rien de bien compliqué dans cet exercice. Si vous avez le courage de vous lancer dans cet ambitieux projet, le permis sera une formalité pour vous.
Je vous renvoie à mon article sur le sujet : Les bases d’un dépôt de permis de construire pour les autoconstructeurs.
Rentabilité réelle : Autoconstruire revient moins cher ?
Il faut séparer les coûts réels des coûts budgétés le soir au coin du feu.
Il y a un énorme delta entre la projection des coûts, réalisée par un autoconstructeur qui n’est pas du métier, et le budget définitif d’une construction.
Un homme de l’art, dont c’est le travail quotidien, sait chiffrer de façon très fine le montant total d’une construction.
C’est un exercice beaucoup plus difficile à appréhender pour un passionné, qui n’a pas encore réalisé sa première maison.
Il ne s’agit évidemment pas de s’arrêter au chiffrage des matériaux. D’ailleurs ici encore, bien souvent, les chiffrages que je vois passer sont erronés. La plupart des gens chiffrent les matériaux au mètre carré ou au mètre linéaire, ce qui dans le cas d’une construction de maison en bois est une erreur.
Il existe une notion que vous devez impérativement maîtriser : Les chutes de coupes et le conditionnement !
Le conditionnement des matériaux, les chutes de coupes, les fonds de clouages et les renforts, peuvent littéralement doubler le montant « strict » des matériaux chiffrés initialement.
La question est épineuse, même si la réponse paraît évidente au premier regard.
- Une construction bois est toujours plus chère qu’une construction traditionnelle.
- Il faut un outillage véritablement adapté et de qualité.
- Il est nécessaire d’avoir de bons fournisseurs / négoces.
Ce n’est donc pas si évident que cela.
Le « coût » réel, et le gain réalisé, ne concerne en définitive que la main d’œuvre. Autrement dit la manutention, l’assemblage, la découpe et la pose. Car absolument tout le reste, je dis bien « tout » le reste, revient plus cher sur une ossature bois, que sur une maison de maçon.
Lire mon article sur le matériel indispensable à l’autoconstruction.
Je vous propose d’aller plus, avec un chantier « école » que je réaliserai sous peu avec mes lecteurs sur YouTube. Nous consignerons toutes les dépenses et achats réels, pour l’autoconstruction d’un studio de jardin en ossature bois, de 20 mètres carrés.
Autoconstruction maison bois : Les choix techniques
Les choix techniques que vous devrez faire en autoconstruction sont bien plus importants que ceux nécessaires pour une maison de maçon par exemple. Le bois est riche, mais exigeant.
Ci-dessus : Lors d’une de mes inspections techniques sur une autoconstruction bois. J’échange avec le propriétaire sur ses choix techniques de montage que je considère « peu appropriés ». Crédit photo : S.USTUN
Une maison bois pose des alternatives constructives à presque toutes les étapes. Vous devrez opter pour une de ces alternatives si vous souhaitez avancer. La question sera donc de « trancher » parmi d’innombrables variantes.
Quelques exemples :
- Allez vous construire sur dalle ou sur pilotis ?
- Quelle section de bois d’ossature ?
- Le choix de la bonne essence et de la classe des bois d’ossatures : lien en bas du paragraphe.
- Quels types d’assemblages effectuer (voir ma photo plus haut, avec un boulonnage en moise plutôt qu’un vissage)
- Allez vous débiter vous même votre charpente ou opter pour une fermette ?
- Quel type de voile de contreventement ?
- Les façades seront elles enduites ou allez vous choisir un bardage bois extérieur ?
- Etc.
Ce ne sont que des exemples, car à chaque étape il sera nécessaire de faire un choix. Toutes les techniques se valent, ce n’est qu’une question de contexte.
Je vous invite à lire mon article sur le choix du bois d’ossature en autoconstruction.
Les erreurs d’appréciation en autoconstruction
- Sous évaluer les matériaux nécessaires (voir plus haut).
- Ne pas prendre en compte les accessoires d’assemblage ou de montage.
- Ne pas réaliser un plan de fabrication précis et fidèle au projet.
- Acheter de l’outillage de « fortune » au lieu de s’équiper avec du matériel professionnel.
- Ne pas disposer de la place suffisante pour stocker, entreposer, et travailler dans de bonnes conditions.
Vous devez « travailler » votre projet autant de temps qu’il est nécessaire, avant d’entamer les travaux sur le terrain.
Construire sa maison en bois : Les incontournables
Même en autoconstruction, il y a des « lots » qui devront être réalisés par une entreprise tierce.
En effet, sauf si vous avez un excellent niveau en matière de bâtiment TCE (tous corps d’état), et que vous êtes en forme physiquement, certains corps d’état sont irréductiblement soumis à l’intervention d’un artisan :
- Fouilles : Réalisation du terrassement et ouverture de fouilles.
- Fondations et dalle : Coulage des fondations, ferraillage et coulage de la dalle.
- VRD : Raccordements aux réseaux divers et voierie.
- Electricité : Attention au consuel !
- Zinguerie et étanchéité : Souvent négligé, la zinguerie et l’étanchéité sont pourtant les plus complexes à gérer.
J’attire plus particulièrement votre attention sur le sujet précis de l’installation électrique. Faites réaliser cette dernière par un électricien confirmé et assuré.
Risque évident : Le refus de délivrance de l’attestation consuel d’EDF.
Le consuel n’est pas un acte anodin. C’est cette attestation qui justifie de la régularité de mise en œuvre du circuit électrique de la maison. Or l’attestation est une chose, mais la sécurité en est une autre, bien plus importante.
Ne prenez aucun risque avec le lot électricité. Déléguez !
Autoconstruction : Les assurances et garanties
Même si vous êtes précautionneux et très aguerris, aucune construction n’est sans risque.
Que se soit pour la stabilité des ouvrages, ou leur pérennité dans le temps, mais également pour les accidents ponctuels qui pourraient survenir autrement que sur le bâti. Défauts électriques, mauvaise étanchéité à l’air ou à l’eau etc.
Pour les autoconstructeurs, c’est ici que tout se complique, et pas qu’un peu !
L’assurance décennale
Aucune assurance décennale n’existe pour couvrir le travail des autoconstructeurs.
Une assurance décennale n’existe que pour protéger les ouvrages réalisés par un professionnel du bâtiment, entrepreneur individuel ou personne morale (société). Cette dernière couvre les risques liés à :
- Malfaçons, non respect des règles de l’art pouvant créer des désordres dans l’ouvrage, du fait de l’entrepreneur ou sous sa responsabilité
- Malfaçons ou erreurs rendant l’ouvrage impropre à sa destination, du fait de l’entrepreneur ou sous sa responsabilité
Cependant, vous avez choisi l’autoconstruction. C’est précisément le choix de vous dispenser des services d’un professionnel. Vous ne pouvez donc pas être assuré en décennale.
Lire mon article sur l’importance de l’assurance décennale
La garantie dommages ouvrage : La « DO »
Pour une construction réalisée par un professionnel, la question de la « dommages ouvrage » ne se pose pas : Elle est obligatoire (loi SPINETTA).
Or, contrairement à la garantie décennale qui n’oblige que le professionnel, la dommages ouvrage oblige en théorie le client : le maître d’ouvrage.
En d’autre termes, c’est le client qui doit la souscrire.
Dans notre cas, le professionnel et le client sont une seule et même personne : Vous !
En effet, le but précis de la dommages ouvrage consiste à rapidement financer les travaux nécessaires, en cas de défaillance rendant le bien impropre à son utilisation.
Ensuite, le « garant » se retourne contre l’assureur du professionnel qui a œuvré, via la décennale. Or dans notre cas, le garant ne pourra pas obtenir réparation, car vous n’êtes pas soumis à la décennale, en tant qu’autoconstructeur.
Par conséquent, vous ne pourrez pas vendre votre bien (ni même simplement être assuré en DO) pendant les dix prochaines années, sous peine d’être personnellement tenus responsables.
Voilà un élément qui vient cocher la case n° 10 de notre questionnaire.
Un article complet sera bientôt disponible sur les particularités de la dommages ouvrage.
La garantie fabricant
Pour les maisons bois (ossature notamment) en kit, comme pour les studios de jardins ou Tiny House, certains fabricants proposent une garantie de 10 ans. Ce n’est pas à « proprement parler » une garantie décennale. Mais cela y ressemble fortement.
Attention, cette garantie fabricant ne couvre que : La fabrication !
Elle ne couvre donc pas le montage, et l’assemblage. Soyez vigilant.
Or, le concept reste bon et sécurisant. En effet, une construction bois ne concerne pas seulement le bois, et les contreventements.
Bien souvent, les usines de fabrication « hors site » proposent des panneaux complets à assembler. Ces panneaux accueillent les menuiseries par exemple, ou bien les bardages, mais également l’isolant, le pare vapeur, etc.
Il est par conséquent intéressant d’obtenir une garantie sur la structure, mais également sur l’ensemble des éléments qui la composent.
Trouver un prêt pour réaliser sa maison bois en autoconstruction
Ce paragraphe arrive en tout dernier lieu de cet article, or, il avait sa place en introduction.
Trouver un prêt, pour construire sa maison bois soi-même, sera la chose la plus difficile à obtenir. Les banques ne prêtent pas aux autoconstructeurs. C’est une règle incontournable.
Pour réaliser sa maison bois (ou autre) en autoconstruction, vous devrez nécessairement posséder les fonds propres correspondants au montant total des travaux.
Certains autoconstructeurs qui ne disposent pas des sommes suffisantes agissent par phases. C’est un excellent moyen de parvenir à réaliser son rêve, même si cela doit prendre quelques années.
C’est une des raisons pour lesquelles il n’est pas rare de voir des maisons bois sans bardage. Le bardage étant d’ailleurs un lot très « lourd » financièrement.
Il est donc tout à fait possible de se lancer dans l’autoconstruction, avec le budget de départ pour le gros œuvre et l’ossature, jusqu’au hors d’eau et hors d’air.
Il faut aller jusqu’au bout de ses rêves et pour le coup, construire soi-même sa propre maison est le plus beau projet d’une vie.
Merci pour vos lectures et bon chantier !
Serge USTUN