Vous vous demandez comment peindre un plafond, sans aucune trace de rouleau, de façon simple et efficace ? Cela tombe bien, c’est notre sujet du jour. Dans ce domaine, je vous offre les conseils des meilleurs artisans peintres français avec qui nous collaborons. Quelle peinture ? Quel rouleau ? Quelle préparation ? Je vous dis tout, et je vous le dis bien !
- Peindre un plafond sans aucune trace de rouleau.
- Choisir une peinture adaptée et sans COV.
- Choisir le bon outillage de peintre (le plus simple possible).
- Bien préparer les supports.
- Analyse des gestes et de la posture.
- Sens du roulage.
Avec ces quelques étapes simples, que je vais décortiquer dans le détail pour vous, la peinture sur plafond n’aura plus aucun secret.
On y va ?
Avant propos
On ne peint pas un plafond comme on peindrait des murs. C’est déjà une première chose à comprendre. Les plafonds jouent un rôle bien plus important, en termes d’embellissement, que les parois verticales. Ils rayonnent.
L’exercice est plus difficile en plafond que sur les murs.
S’il était très difficile de peindre un plafond de grande surface sans traces de rouleaux lorsque j’ai débuté dans le bâtiment, je vous rassure c’est beaucoup plus simple aujourd’hui. Les industriels travaillent depuis longtemps sur la qualité des peintures et ces dernières sont dorénavant irréprochables.
En premier critère, pour éviter les traces et peindre son plafond comme un pro, faites confiance dans la magie des peintures modernes.
La question n’est donc pas de définir comment peindre un plafond, mais plutôt de savoir comment le peindre sans traces, sans défauts, avec les bons produits et ce dans un unique but : Obtenir un résultat professionnel.
Pour cela, et bien vous êtes au bon endroit car je vais vous donner les secrets de pro et mon expertise, mais également les conseils de mes meilleurs collaborateurs, véritables artisans peintres reconnus.
Comment peindre un plafond ? Les bases essentielles
- Protéger les sols, les murs, et tout élément présent dans la pièce.
- Effectuer les rechampis (dégager les angles et les sorties de feu ou les retombées de linteaux).
- Masquer les lampes, les spots, les conduits de cheminées (ou les déposer, ce qui est mieux).
- Dégager les angles avant le reste : Commencer par réchampir avant de rouler.
- Utiliser une peinture sans tension : Choisir une peinture qui permet un roulage sans traces.
- Peindre dans le sens de la lumière: Orienter son rouleau en fonction de la lumière naturelle dominante.
Avant toute chose, la base de la mise en peinture d’un plafond ou de tout autre élément dans une maison réside dans un principe simple : Protéger.
On pensera donc à couvrir les sols, les meubles et les menuiseries avec un polyane de peintre. Certains le scotchent, d’autres non, c’est une question de pratique. Dans tous les cas, on ne démarre pas une reprise en peinture sans débuter par la protection. Pensez Polyane !
Les rouleaux de polyane sont réutilisables alors coupez les proprement au cutter et ne les jetez pas. Avec un peu de pratique, vous finirez par ne pas mettre une goutte de peinture dessus et ils seront pratiques pour d’autres chantiers. Évitez le gâchis.
NOTA : les rouleaux de polyane sont pliés. Autrement dit, quand vous coupez une simple « lé » de 1 mètre de large, vous disposez en réalité de près de 4 mètres de recouvrement latéral. Économisez le produit, la planète vous remerciera.
Analysons maintenant point par point toutes les phases pour obtenir un beau plafond, étape par étape.
Comment peindre son plafond sans traces de rouleau ? Les secrets de pros
Même s’il existe de nombreuses techniques individuelles, je vais faire très court sur ce sujet : Pour ne pas avoir de traces de rouleau, choisissez une peinture professionnelle ! C’est déjà 80% du travail qui est accompli !
Certes, j’en conviens, ma réponse est maigre mais elle est formelle. Si nous avions pour habitude de croiser les passes et de « tirer » au maximum la peinture à mon époque (je suis vieux oui), aujourd’hui c’est la peinture elle-même qui fait presque toute la différence !
Avant tout, on ne croise plus les passes. Si on vous conseille de croiser, changez de conseiller ! Ça ne se fait plus, ce n’est plus une technique viable et par ailleurs, on ne l’enseigne pas en apprentissage.
Les peintures modernes, acryliques ou satinées, souvent sans tension et permettant le « frais dans frais », ne laissent plus de traces de rouleaux.
S’il demeure des traces de rouleau, cela ne peut venir que de deux causes identifiées :
- Vous avez trop gorgé le rouleau (trop de matière).
- Au contraire, vous avez trop « tiré » la peinture.
Si vous gorgez correctement votre rouleau, en l’imprégnant suffisamment de peinture (dans le camion) puis en le roulant sur la grille, vos passes seront bonnes et ne laisseront aucune trace. En revanche, si vous gorgez trop (sans évacuer le surplus) ou si vous tirez la peinture au point qu’elle ne recouvre plus le support : les traces de rouleaux sont garanties !
Évidemment, si votre peinture est de mauvaise qualité vous ne manquerez pas de créer des traces, même avec le plus grand soin à l’application. Au risque de me répéter, et je vous dis cela sans aucun intérêt car cet article n’est évidemment pas sponsorisé, choisissez des peintures de fabrication professionnelle. Les magasins sont nombreux et vous en avez forcément un proche de chez vous.
On résume : Règle numéro 1 / Porter son choix sur une peinture acrylique ou satinée (de préférence acrylique mat pour un plafond) avec un fort pouvoir de recouvrement et une faible tension.
Réparer les fissures, reprendre la planéité
Idée reçue numéro 1 : Les défauts de rendu esthétique sur un plafond sont nécessairement dus à la peinture.
Et non, dans la grande majorité des cas, les défauts suite à la mise en peinture d’un plafond sont le plus souvent dus à une mauvaise préparation de ce dernier. Autrement dit, ce n’est pas le coup de rouleau qui est en cause, mais bel et bien les défauts de plâtrerie !
Il faudra donc s’armer de courage et reprendre les plafonds pour les préparer. Cela impose de se pencher sur les principaux défauts courants :
- Planéité (souvent sur les plafonds en lattis).
- Fissures, décollements de bande à joint, décollement des toiles de verre, etc.
- Trous, cotes, surcotes (dues à un premier plâtrage sans ponçage).
- Etc.
Lire mon article sur les fissures au plafond.
La préparation d’un plafond avant mise en peinture consiste peu ou proue en deux actions : Enduire, et poncer.
On passe trop facilement cette étape pour une raison simple : Personne n’aime poncer ! Tout bonnement. Cependant, c’est la base de toute mise en peinture et surtout : Sur un plafond.
On résume : après avoir protégé les surfaces, on prépare le support, même si c’est pénible.
La préparation du support : Le plafond doit être purgé de tout défaut
Oui, oui, et re oui !
Mettre un plafond en peinture c’est avant tout comprendre que si le support n’est pas purgé de tout défaut, ce n’est pas la peinture qui s’en chargera ! La peinture, sauf le « mat » épais en correction très légère, ne cache pas les creux, les bosses, les cotes, ou les « gratons » (impuretés collées) !
Par conséquent, il n’y a aucune polémique sur ce sujet. Reprendre le support, purger les défauts, réparer les fissures et poncer sont les seuls moyens de répondre favorablement à la question de « comment peindre un plafond » comme un pro.
C’est malheureusement le passage obligatoire, ultime condition et évidemment, la phase la plus ennuyeuse et rébarbative ! Faudra y passer.
Les solutions sont pragmatiques :
- Papier à poncer fin avec une cale de ponçage.
- Utilisation d’une girafe.
Selon la surface, vous choisirez un ponçage manuel ou mécanique. Cette phase est : INDISPENSABLE.
Support en plâtre ou plaque de plâtre
Dans cet exemple (ci-dessus), le réchampis est très grossier (autour de la rosace du conduit de feu), et la préparation est inacceptable. La « surcote » devait être purgée et poncée. Évidemment, j’ai grossi la photo et vous voyez mon marquage de couleur pour que le peintre reprenne ce détail. Dans ce cas, il pourra « pochonner » et ne reprendre que cette infime partie du plafond. Crédit photo : Serge USTUN / Google Pixel 9 Pro.
Les supports en plâtre ou en plaques de plâtre sont les plus simples à reprendre en planéité et lissage. Il faudra vous familiariser avec la notion de ratissage, autrement dit l’application d’une fine pellicule de plâtre.
C’est plus compliqué pour le badigeon mais j’ai prévu un article dédié à ce sujet. Nous y reviendrons.
Support en toile de verre
La préparation du support en plafond ne concerne pas seulement le plâtre, ou les plaques de plâtre. Cela concerne également les plafonds revêtus. Dans ce cas d’exemple ci-dessous, le support est mal préparé.
Ci-dessus : Exemple de mauvaise préparation avant mise en peinture sur de la toile de verre. Crédit photo : S.USTUN / Google Pixel 9 PRO.
Même si le plafond est recouvert d’une toile de verre à maille fine, cette dernière devrait faire l’objet d’une légère reprise. Evacuation de la poche d’air au « cutter ». Puis collage avec une colle adaptée avant d’ajouter une infime noisette de plâtre en reprise.
En résumé, la préparation ne se cantonne pas au ratissage d’un plafond en plâtre mais à tous les supports quels qu’ils soient.
Les rouleaux : L’arme fatale du peintre
Comment peindre un plafond ? Et bien au rouleau jeune padawan ! C’est encore aujourd’hui ce qui se prête le mieux à l’exercice.
Ci-dessus : Exemple de structure laissée par le rouleau sur une peinture en plafond. Grossissement de l’image prise sur un plafond fraichement roulé. Crédit photo : S.USTUN / Google Pixel 9 PRO.
Les rouleaux
Les rouleaux jouent également un rôle dans la qualité de la prestation et notamment en ce qui concerne les « traces ». Je resterai sommaire sur ce point car si vous prenez vos rouleaux dans un négoce spécialisé, ces derniers seront « de facto » qualitatifs. Un bon rouleau = une bonne application.
Adaptez la dimension du rouleau à la dimension de votre camion (réservoir de peinture). Petit camion, petit rouleau, petite surface. C’est mathématique.
Pour une grande surface de roulage en plafond, optez pour un rouleau plus long mais pensez également au camion et à la grille.
Astuce de pro :
Si vous faites une pause, pour aller déjeuner par exemple, vous n’êtes pas obligé de nettoyer votre rouleau. Placez le simplement dans un sac plastique en refermant ce dernier correctement. C’est l’air qui fait sécher le rouleau, en l’absence de ce dernier, votre rouleau restera parfaitement souple pour le réutiliser en début d’après midi. En revanche, le soir, nettoyez soigneusement le rouleau.
Votre rouleau doit être :
- Légèrement humide (avant le garnissage).
- Exempt de tout graton (impuretés).
- Apte à recevoir une perche le cas échéant.
La brosse (ou le pinceau) et le réchampis
La brosse ou le pinceau de réchampis (en tête d’ogive) vous permet de dégager vos angles. C’est la première chose à faire après la préparation du support. On commence TOUJOURS en dégageant les angles (que ce soit au réchampis ou à la brosse) et on roule ensuite seulement.
Le réchampis permet d’éviter que le rouleau ne touche les angles (notamment les murs) car rouler est toujours moins précis que réchampir. Il est proprement impossible de mettre un plafond en peinture uniquement au rouleau.
Cette phase est longue, certes, mais elle va définir en grande partie la qualité du roulage. Si les angles sont mal dégagés, le résultat sera visible immédiatement, avec des « manques » d’opacité le long des jonctions entre murs et plafond.
Peindre son plafond : La perche est l’outil indispensable
S’il est possible pour les très grands individus (c’est mon cas) de peindre un plafond avec un rouleau à grand manche (50 centimètres), je vous recommande tout de même la perche. Effectivement, c’est un coup de main à prendre mais le temps que vous allez gagner est sans aucune commune mesure avec la méthode de l’escabeau, en termes de productivité.
Attention à bien dégager vos angles avant de rouler.
Astuce :
J’ai parmi mes partenaires un peintre professionnel qui dégage les angles en réchampis à la perche. Même si cela peut prêter à sourire, c’est une merveille à voir sur un chantier. Attention, c’est une exception et il maîtrise la peinture comme nul autre. N’essayez donc pas de vous livrer à cet exercice ! Prenez l’escabeau pour dégager vos angles.
Dans quel sens rouler la peinture sur un plafond ?
Le sens d’application de la peinture (sens du roulage) se détermine par la localisation de la lumière. Autrement dit, dans une pièce quelconque (salon, chambre, cuisine) on essaiera toujours de peindre le plafond dans le sens des rayons de soleil entrants.
Si la fenêtre est au nord (une chambre par exemple) vous devez peindre dans le sens Nord / Sud, autrement dit, en direction de la fenêtre. Cependant, il est probable qu’il y ait plusieurs fenêtres (ou portes fenêtres), comme dans un salon par exemple.
Dans ce cas, privilégiez toujours le sens Sud / Nord, car la lumière venant du Sud est toujours plus éclatante que les lumières Est ou Ouest. Ces derniers sont généralement plus « rasantes ».
Exemple :
Dans ce cas (voir ma photo ci-dessus), il y a une fenêtre à l’Est, une porte fenêtre deux vantaux au Sud, et une fenêtre à l’ouest. Pour correctement peindre ce plafond, il faudra rouler dans la direction de la porte fenêtre qui est au Sud.
Les bons gestes et la bonne posture pour peindre un plafond
Contrairement à la mise en peinture des murs, peindre un plafond nécessite une posture peu naturelle et parfois épuisante. Surtout si vous devez peindre un plafond de salon complet de 40 ou 50 mètres carrés.
Vous devez garder deux choses à l’esprit :
- Toujours peindre dans le sens du corps, face à soi.
- Ne jamais aller « chercher » plus loin que le geste naturel (ou plus en arrière des épaules) ni sur les côtés.
La posture doit être la plus confortable possible car nous l’avons vu, peindre un plafond c’est du sport ! Et même du sport de haut niveau. Il est donc essentiel de ne pas brutaliser son corps d’une part, mais également de comprendre qu’aller « chercher » à tout prix les surfaces loin des épaules va engendrer une mauvaise application de la peinture. Il est donc question de :
- Prendre soin de son physique et éviter la fatigue.
- Éviter les aplats disgracieux dûs à une mise en peinture oblique et approximative.
En d’autres termes, faites simple. Roulez dans le sens des épaules, face aux épaules, devant vous et non derrière vous (même si vous aurez envie de le faire !). Gardez l’élancement naturel de votre bras, même avec la perche. N’allez pas chercher trop loin.
Évitez à tout prix de désaxer votre rouleau de l’empattement de vos épaules. Le rouleau doit aller droit devant vous et uniquement dans cette direction.
La partie métallique du rouleau doit toujours se positionner côté intérieur de la pièce, autrement dit à l’opposé du mur qui fait l’angle avec le plafond.
Le matériel de base pour peindre un plafond comme un vrai pro
Le matériel vous le trouverez absolument partout. S’il est bien un domaine dans lequel il y a un large choix d’outillage, c’est bien celui de la peinture. La matériel nécessaire est strictement identique pour une peinture sur plafond ou sur murs.
- Le camion.
- Le tamis ou des bas.
- La brosse pour réchampir.
- Le rouleau de peintre.
- Un malaxeur (optionnel).
- Un kit de nettoyage.
- Du polyane.
Les peintures acryliques pour plafonds
Comment peindre un plafond : Acrylique ou satiné ?
Si le satiné offre une certaine « noblesse » à la peinture des plafonds, elle met surtout tous les défauts en exergue ! Autrement dit, si votre plafond n’est pas totalement préparé (ratissé et poncé), vous prenez de gros risques à le peindre en satiné.
Il est d’usage (et c’est factuel) de privilégier l’acrylique lorsqu’ on peint un plafond. Le « mat » de l’acrylique va très légèrement masquer les petits défauts, et le résultat sera nécessairement meilleur sur un support peu préparé. Soyez prudent, il serait dommage de devoir reprendre un plafond complet après roulage en se rendant compte que ce dernier marque tous les défauts au séchage.
Lire mon article sur les peintures lavables ou lessivables.
Pour rappel, une peinture de bonne qualité offre un rendement de 8 à 10 m2 par litre. Autrement dit, pour une pièce de 10 m2 (chambre par exemple) vous aurez besoin d’un litre et demi de peinture pour réaliser les 2 passes nécessaires (c’est une moyenne).
La question du liseré ou du réchampis : Un dilemme !
Le liseré est une technique de professionnels pour marquer une séparation entre le plafond et les murs. Cette technique est tout particulièrement adaptée lorsque le plafond et les murs ne sont pas peints dans la même teinte. Exemple : Des murs « taupe » et un plafond « blanc ».
Les peintres professionnels ont pendant des décennies utilisé la méthode du liseré qui consiste à ne pas finir la mise en peinture au droit de l’angle « plafond/mur ». Un léger liseré blanc (couleur du plafond) venant en retombée de l’angle sur environ 1 centimètre.
Aujourd’hui, cette méthode se perd et la raison est simple : Nos angles sont dorénavant parfaitement rectilignes (ce qui était loin d’être le cas avant) grâce aux plaques de plâtre. La technique du liseré permettait de masquer les défauts de rectitude des angles en évitant une démarcation nette entre les deux teintes.
Ce sujet fait toujours polémique, y compris au sein des artisans et des enseignants en CAP. Selon Kevork B., artisan peintre et enseignant, le liseré est un non sujet qui doit aujourd’hui disparaitre des usages.
Le réchampis est et demeure une meilleure méthode selon Kevork, qui suggère de dresser ces angles au lieu de tricher. Cela s’entend. Toutefois, cela suggère également qu’il faudra tout mettre en peinture, y compris les murs.
Peut-on peindre son plafond au pistolet ?
La réponse est oui, et non !
Idée reçue numéro 2 : Peindre un plafond au pistolet n’est en rien plus simple que de le peindre au rouleau ! Et croyez moi, vous devriez écouter mes conseils sur ce point.
Dans le neuf, pour un peintre professionnel et bien équipé, la peinture au pistolet est tout à fait recommandé. C’est un gain de temps et de fatigue pour ce dernier. En revanche, dans la rénovation, sur un volume existant avec murs, sols, etc., vous vous engagez dans une véritable galère.
Peindre un plafond au pistolet ne se maîtrise pas en une première tentative. Il faut une grande expérience pour obtenir un résultat professionnel ainsi qu’un matériel véritablement adapté : ça coûte cher !
Alors pour résumer, si vous lisez cet article dans le but de comprendre comment peindre un plafond en rénovation, en milieu habité, je vous intime à oublier le pistolet.
- Protection des murs, sols, meubles, etc.
- Location d’un pistolet professionnel.
- Nettoyer le matériel.
Le pistolet sera plus judicieux pour les supports non homogènes comme le lattis ou le lambris par exemple. Et attention aux coulures !!
Comment peindre un plafond en lambris ?
Pour le coup, le pistolet (Airless) s’adapterait assez bien à la mise en peinture d’un plafond en lambris. Le lambris n’étant pas plat par nature (rainurage, bouvetage), il est assez fastidieux de le mettre en peinture. En revanche, attention à l’Airless qui bien souvent va créer des aplats disgracieux et des coulures. Seuls les peintres professionnels savent l’appliquer correctement et uniformément.
En revanche, côté productivité il est évident que peindre son lambris à l’Airless est bien plus avantageux que de le peindre au rouleau.
Nettoyer ses outils après la mise en peinture
Enfin, pensez à soigneusement nettoyer vos outils après chaque passe. Le risque étant évidemment d’avoir un rouleau sec qui laissera des traces, ou pire, un rouleau contaminé de gratons.
Fût neuf = outils nickels !
Si vous ouvrez un fût neuf, valant parfois jusqu’à 200 euros, il serait dommage de le contaminer avec des outils sales. Épargnez vous un mauvais résultat qui ne serait dû qu’à des outils mal nettoyés !
On résume ?
Peindre un mur, un plafond ou une façade peut sembler simple. Pourtant, pour obtenir un résultat impeccable, il faut bien plus qu’un pinceau et un pot de peinture. Que vous soyez un particulier souhaitant rafraîchir son intérieur ou un bricoleur averti, cet article vous dévoile les astuces des professionnels pour peindre comme un pro. Suivez ces conseils pour une peinture bâtiment durable, homogène et esthétique.
En résumé / A retenir pour peindre comme un pro
Bien préparer le support : la clé d’une finition parfaite
Une bonne préparation représente 70 % du travail en peinture bâtiment. Avant même d’ouvrir votre pot de peinture, assurez-vous que les surfaces soient propres, saines, sèches et lisses.
- Nettoyage : éliminez la poussière, les taches de graisse ou les moisissures avec des produits adaptés.
- Réparation : rebouchez les fissures, les trous et les irrégularités avec un enduit de rebouchage, puis poncez pour obtenir une surface plane.
- Protection : masquez les plinthes, encadrements de portes et prises électriques avec du ruban de masquage. Protégez les sols avec une bâche ou un film plastique.
- Sous-couche : l’application d’une couche primaire permet une meilleure adhérence de la peinture, surtout sur les surfaces poreuses ou neuves.
Choisir les bons outils et matériaux
Un bon ouvrier a de bons outils ! Le choix du matériel influe directement sur la qualité de votre travail.
- Pinceaux : préférez des pinceaux en soies synthétiques pour les peintures à l’eau, naturelles pour les peintures glycéro.
- Rouleaux : adaptez le rouleau à la surface : à poils courts pour les murs lisses, à poils longs pour les surfaces rugueuses.
- Peinture : choisissez une peinture de qualité professionnelle. Les peintures acryliques sont idéales pour l’intérieur, faciles à appliquer et à nettoyer. Les glycéros conviennent mieux aux zones humides ou soumises à l’usure.
Maîtriser les techniques d’application
Peindre comme un pro, c’est aussi respecter les gestes et les techniques qui font la différence.
- Bien mélanger la peinture avant chaque utilisation pour assurer l’homogénéité de la couleur.
- Appliquer en croisant les passes : verticalement puis horizontalement, pour une répartition uniforme.
- Travailler par zones d’environ 1 m² pour éviter les reprises visibles.
- Ne pas surcharger le rouleau pour éviter les coulures et garantir une application régulière.
- Respecter les temps de séchage entre deux couches, en suivant les recommandations du fabricant.
Trucs et astuces de pros pour un rendu impeccable
- Utiliser une bâche adhésive pour protéger les sols : elle reste en place et ne glisse pas.
- Dégager les angles avec un pinceau à rechampir avant de peindre au rouleau.
- Travailler à la lumière naturelle pour détecter les manques ou les coulures.
- Réaliser un ponçage léger entre deux couches pour un rendu parfaitement lisse.
Éviter les erreurs courantes
- Ne pas suffisamment préparer le support.
- Choisir une peinture bas de gamme.
- Peindre par temps trop humide ou trop chaud.
- Appliquer une couche trop épaisse.
- Oublier de protéger les surfaces adjacentes.
Finitions et nettoyage
Une fois la peinture terminée, retirez délicatement les rubans de masquage avant que la peinture ne soit totalement sèche pour éviter les craquelures. Nettoyez vos outils à l’eau pour les peintures acryliques, au white spirit pour les peintures glycéros.
Quand faire appel à un professionnel ?
Malgré toute votre bonne volonté, certains travaux de peinture peuvent nécessiter un savoir-faire spécifique : échafaudage, grandes surfaces, pathologies du mur (salpêtre, humidité, etc.).
Dans ce cas, un artisan peintre bâtiment garantit un travail sûr, rapide et conforme aux normes. D’autant qu’en passant par un artisan vous bénéficiez d’une décennale. Enfin soyons plus précis, en peinture, même si la garantie se nomme « décennale », ce n’est en réalité qu’une garantie de cinq ans. Si ce sujet vous intéresse, je vous renvoie à mon article dédié au sujet.
Tout comprendre sur la décennale peinture.
Il est également possible d’avoir recours à un artisan quand la surface à peindre en plafond est trop importante. Soyons honnêtes, vous pouvez sans aucun souci vous attaquer à la mise en peinture du plafond d’une chambre : Cela ne représente que 12 à 15 m².
Pour un salon/cuisine ouverte de plus de 45 m², une grande pièce en hauteur, des plafonds en rampants : Consultez un pro ! Le jeu en vaudra certainement la chandelle.
Conclusion
Peindre un plafond comme un pro, c’est avant tout une question de préparation, de matériel adapté et de technique.
En suivant mes conseils, vous pourrez réaliser des travaux de peinture dignes des professionnels, tout en économisant sur les produits. Alors à vos rouleaux !
Merci pour vos lectures et bon chantier.
Serge USTUN.